Beihefte der Francia

Volume 82

Niels F. May, Zwischen fürstlicher Repräsentation und adliger Statuspolitik. Das Kongresszeremoniell bei den westfälischen Friedensverhandlungen, Ostfildern (Thorbecke) 2016.

» Compte rendu de Sébastien Schick, dans: Revue de l'IFHA.            

» Compte rendu d’Axel Gotthard, dans: H-Soz-Kult, 19.12.2017.

» Compte rendu de Guido Braun, dans: Quellen und Forschungen aus italienischen Archiven und Bibliotheken 97 (2017), S. 538-539.

» Compte rendu de Wolfgang Burgdorf, dans: Historische Zeitschrift 306 (2018), S. 214–215.

» Compte rendu de Michael Rohrschneider, dans: Rheinische Vierteljahrsblätter 82 (2018), S. 288–289.

» Compte rendu d’Anuschka Tischer, dans: Zeitschrift für historische Forschung 45 (2018), S. 407–409.

» Compte rendu de Regina Dauser, dans: sehepunkte 19 (2019), Nr. 3 [15.03.2019].

Entre 1643 et 1648, les émissaires de presque toutes les principautés européennes se retrouvèrent à Münster et Osnabrück pour mettre un terme à la guerre de Trente Ans. Les négociations de paix furent souvent retardées par les nombreuses querelles de rang. Les représentants débattirent avec beaucoup d’énergie de la place qui leur était réservée dans le cérémonial, ce qui conduisit dès le XVIIIe siècle à interpréter ce congrès comme un moment clé dans le développement du cérémonial diplomatique. La présente étude analyse ces querelles de rang et montre comment le cérémonial diplomatique des Temps modernes s’est formé dans une tension entre politique de représentation princière et politique de statut nobiliaire.

La superposition de différents principes hiérarchiques et l’indécision quant à l’usage des titres honorifiques permirent tant aux princes qu’à leurs représentants d’instrumentaliser les querelles de cérémonial au profit de leur propre politique de statut. Dans le développement du cérémonial, des catégories comme l’ordre de préséance entre les rois et la reconnaissance de la souveraineté furent certes décisives ; mais la question du statut des émissaires joua aussi un rôle primordial. Le cérémonial du congrès apparaît alors comme le résultat d’une interaction complexe de processus de négociations pour les titres et les statuts, impliquant les acteurs du traité et les princes qu’ils représentaient.