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L’histoire est racontée par les historiens et les historiennes le plus souvent par le biais du langage parlé et écrit. Elle entre en concurrence avec des images qui façonnent nos représentations du passé. Dans nos univers visuels, Napoléon porte une redingote grise sur une veste d’uniforme verte, le »Troisième Reich« est en noir et blanc et ce n’est qu’avec la photographie et la télévision en couleur que le monde est apparemment redevenu multicolore. Ces dernières années, la colorisation de photos et de films en noir et blanc à l’aide d'une intelligence artificielle ont toutefois remis en question ces certitudes.
La manière dont nous nous représentons le passé dépend en grande partie des images qui nous ont été transmises: peintures d’histoire, photographies, films, réanimations numériques. L’historien de l'art Peter Geimer s’interroge sur ce qui fait des images des témoignages visuels et sur la manière dont elles donnent forme à l’histoire. Il en ressort que les images ne se contentent pas d’illustrer des faits historiques, mais qu'elles sont elles-mêmes des manifestations de l’histoire.
Tout comme les sources écrites, les images ne reconstruisent l’histoire que de manière fragmentaire – elles constituent des fragments à la recherche du temps perdu. Le présent ouvrage présente de multiples manifestations de la reconstruction visuelle dans les médias que sont la peinture, la photographie et le cinéma. Cette vision d’ensemble montre que les diverses formes de représentation – de la peinture historique du XIXe siècle reconstruisant dans les moindres détails à la photo documentaire et au reenactment dans la vidéo contemporaine – représentent des possibilités bien différentes d’appréhender le passé.
C’est sur ces questions que se penche Peter Geimer dans son ouvrage déjà très commenté »Die Farben der Vergangenheit. Wie Geschichte zu Bildern wird«. Geimer est professeur d’histoire de l’art moderne et contemporain à l’Université libre de Berlin et, depuis automne 2022, directeur du Centre allemand d’histoire de l’art (DFK) au sein de la fondation Max Weber. Le DFK est l’institut jumeau de l’IHA, situé au sein de l’hôtel Lully dans le Ier arrondissement de Paris.
Sabine Frommel, professeur à l’École pratique des hautes-études et spécialiste de l’histoire de l’art de la Renaissance en France et en Italie, commentera le livre. Corine Defrance (Paris) et Ulrich Pfeil (Metz) animeront la discussion entre Geimer et Frommel.
Pour participer en ligne, merci de vous inscrire ici: Zoom
Pour une participation sur place aucune inscription n’est nécessaire.
Discussion en langue française.
En coopération avec le Goethe-Institut Paris, l’université Lorraine/Cegil et l’UMR SIRICE.
Crédit image: Ernest Meissonier, 1807, Friedland (ca. 1861–75), Peinture (huile sur toile), 135.9 x 242.6 cm, Metropolitan Museum, New York. Foto: Domaine public