Ces dernières années, la recherche sur le passé colonial de l’Allemagne est devenue l’un des domaines les plus actifs de l’historiographie, tant en Allemagne qu’à l’étranger et dans ses anciens territoires coloniaux. Les historiennes et historiens ont élargi le champ de la recherche pour inclure l’action des acteurs locaux et autochtones, revisiter l’histoire économique de l’impérialisme allemand et établir des liens avec d’autres empires européens. De même, les limites chronologiques et géographiques du colonialisme allemand sont réévaluées et la postcolonialité de l’Allemagne et des anciennes colonies est débattue dans un éventail de plus en plus large allant d’expositions muséales, jusqu’au tourisme et à la politique étrangère. Nous sommes heureux de poursuivre et de prolonger les discussions sur bon nombre de ces axes de recherche actuels avec les intervenantes et intervenants et les participantes et participants de ce colloque.
Inscription pour une participation en ligne:
Lien zoom pour la keynote du 22 mai 2024
Lien zoom pour le 23 mai 2024
Lien zoom pour la table ronde du 23 mai 2024
Lien zoom pour le 24 mai 2024
Pour une participation sur place aucune inscription n’est nécessaire.
Informations: german.colonialism@gmail.com
Les langues du colloque sont l’allemand, le français et l’anglais.
Événement en cooperation avec l’univ. franco-allemande, l’IHMC, l’univ. Lorraine, le CRULH, le Collège doctoral franco-allemand »transferts culturels« et le Ciera.
Information complémentaire sur l’image
L’image est tirée de la bande dessinée »Widerstand« (résistance) de Initiative Perspektivwechsel qui a été réalisée par deux dessinateurs camerounais, Franky Mindja et Daniel Assako.
Qu’il s’agisse d’économie, d’éducation, de culture ou de langue, la domination coloniale s’est caractérisée par une restructuration violente de presque tous les domaines. La bande dessinée »Widerstand« (résistance) esquisse trois générations de contestation anticoloniale au Cameroun: celle du roi Douala Manga Bell, celle de la rébellion Anlu des femmes Kom ainsi que celle de l’activiste André Blaise Essama. Ici, les colonisés écrivent l’histoire et s’opposent au système d’oppression, de violence et d’exploitation. Ils permettent un apprentissage historique dans une perspective antiraciste et anticoloniale et offrent des points de départ pour entamer une discussion sur l’héritage colonial.
Crédit Image: © Initiative Perspektivwechsel e.V., Franky Mindja