17.09.2018 - 19.09.2018

Université d’été

Coopération et autogestion: expérimentations socio-politiques aux XIXe et XXe siècles

  • Université d’été XIXᵉ siècle XXᵉ et XXIᵉ siècle
  • 14h30 (17.09.) - 18h00 (19.09.)
  • IHA

Université d’été organisée par l’IHA et l’université de Constance en partenariat avec l’université de Rouen et le Centre Marc Bloch, avec le soutien de l'Université Franco-Allemande.

Organisatrices et organisateurs: Ludivine Bantigny (GRHis/université de Rouen), Zoé Kergomard (IHA), Anne Kwaschik (université de Constance), Sven Reichardt (université de Constance)

Informations et inscription: event@dhi-paris.fr
Vous êtes les bienvenus pour assister aux conférences de l’université d’été!

L’école d’été interroge »le réel de l’utopie« et explore le plus précisément possible les diverses modalités de ce »changement de vie« (Bantigny, 2018 ; Riot-Sarcey, 1999). Dès lors qu’on adopte une perspective de long terme, il devient évident qu’au cours du XIXe et du XXe siècle, la mise en place de mondes alternatifs a été accompagnée, d’une part, d’un discours moraliste d’aliénation sensé décrire la réalité du présent et, d’autre part, d’expérimentations qui tendent à organiser et conférer une légitimité scientifique à la communalisation. Par conséquent, il est nécessaire d’examiner plus attentivement, notamment du point de vue de l’histoire du savoir, les constellations qui ont conduit, dans les deux cas, à une quête d’alternatives au sein des champs contradictoires que sont la critique sociale et la communalisation, l’utopie et les expérimentations correspondantes.

L’objectif de l’école d’été est d’ouvrir une discussion sur les connexions existant entre les diagnostics du temps présent, les expérimentations sociales et les sciences sociales aux XIXe et XXe siècles. En s’appuyant sur la perception de la modernisation en tant que processus selon Elias, l’école d’été interprète ces moments comme des transformations de l’équilibre »nous-je« (Elias, 1987) et entend explorer leurs caractéristiques ainsi que les logiques qui les sous-tendent. Elle cherche à considérer de quelle manière la rencontre de modèles quotidiens de perception et de concepts scientifiques sont susceptibles de créer de nouvelles »idées évidentes relatives à la nature du monde et aux dimensions de son historicité«. (Speich-Chassé/Gugerli, 2012)

Nous invitons doctorant-e-s et post-doctorant-e-s à soumettre leur résumé (500 mots) ainsi qu’une brève biographie (pas plus d’une page) d’ici au 25 février 2018 à Hannah Voß (hiwis.kwaschik@uni-konstanz.de). (anglais, français, allemand)

Vers l’appel (en langue française)

Vers l’appel (en langue anglaise)